Des gramophones, des accordéons, des équipements de reportage d’au moins 30 ans, des billets de 500 F datant de 1920, c’est, entre autres, ce qu’il a été donné à voir du 22 au 25 octobre à Ouagadougou.
Et les visiteurs de cette exposition, organisée à la faveur de la deuxième édition du Salon des conservations et des collections (SACCOL), y ont appris des choses.
Dans son stand situé dans l’espace « son et appareils de musique», Robert Kini fait le professeur d’histoire. « Dans les années 1980, une platine coûtait 30000 F ; et ça c’était les prix qu’on pouvait avoir pour les disques de marque « cosmos » car c’était les chères ».
Mais ce sont surtout les voitures, vélos et motos de collection qui ont suscité le plus grand intérêt des visiteurs.
Cette exposition a séduit. Edmond Paré, venu visiter les stands, note que le « le Saccol est une occasion de voir des objets anciens , ces objets qu’il ne pouvait voir qu’à la télévision ».
Le Saccol a une ambition pédagogique. Son initiateur, Boureima Djiga, explique d’ailleurs que cette manifestation a pour objectif « de renforcer les connaissances de la jeune génération. Elle permet aux élèves et étudiants de découvrir des objets qu’ils ne connaissent que dans les livrent d’histoire ».
Rendez-vous est pris pour 2016 avec la 3e édition du Saccol, une manifestation qui sera désormais annuelle. Le premier Saccol s’est tenu en 2011.
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